ÉDITO : Les Jeux Olympiques sont ouverts

Ce 26 juillet, au cours d’une cérémonie fastueuse, la 33ème Olympiade des temps modernes a été ouverte, donnant lieu à toutes sortes d’émotions, de l’inquiétude – dans les coulisses de l’organisation – à la joie dans le cœur des spectateurs.

Nous le savons depuis notre plus jeune âge, l’apprentissage passe (mieux) par le jeu. Alors qu’est-ce que ces Jeux ont donc à nous apprendre ? Et particulièrement pour le monde des organisations[1].

Au moins trois choses que nous pouvons survoler, parmi tant d’autres sans aucun doute :

  • Au départ du rêve d’un enfant ou d’un adolescent de concourir pour une compétition aussi réputée que les Jeux Olympiques, il y a un désir profond. Celui certainement d’être le premier, le meilleur ; celui de se mesurer aux autres ; mais plus ardemment encore, celui de se dépasser, d’être meilleur, d’aller au-delà de ses limites, de ne pas rester dans cette « zone de confort », qui est maîtrisée et qui rassure, certes, mais qui frustre parfois ou souvent. Ce désir profond stimule la volonté, le goût de l’effort, qui lorsqu’ils sont récompensés, en réclament davantage.

Si nous voulons nous accomplir ou accomplir notre vocation, allons chercher ce désir profond, source d’énergie qui est en nous, plutôt que de l’étouffer pour mille fausses « bonnes raisons ».

  • Une deuxième leçon à tirer ne se voit pas lorsque l’on regarde les épreuves se dérouler. On peut tout juste la deviner mais on ne la voit pas. Pour en arriver là, tous les athlètes, qui sont déjà des champions par rapport au commun des mortels, ont travaillé dur, pendant des heures, des jours, des semaines et des années. La préparation, ce travail de fourmi qui se construit lentement dans l’ombre des éblouissantes épreuves, est fait de petits succès, de grandes déceptions, de records personnels et de découragements. Mais il faut en passer par là, inéluctablement, pour conquérir, gagner, réussir.

Ne nous arrêtons pas aux premiers échecs pour renoncer à l’effort. Ils sont nécessaires à la progression, comme les chutes à l’apprentissage de la marche.

  • Un troisième enseignement des Jeux, c’est la nécessité d’une foi inébranlable. Celle de croire que l’on peut gagner, alors que les autres sont peut-être plus forts, mieux préparés, en meilleure forme. Cette foi est un atout incomparable. Elle tient uniquement à notre mental, que les coachs sportifs s’évertuent à renforcer chez les champions. Ne pas laisser une once au doute morbide, mais tout miser sur la capacité de l’outsider à remporter les lauriers. Pour se donner les meilleures chances de prendre les bonnes décisions au bon moment, et d’inventer ce qui manque à ces décisions pour qu’elles soient meilleures encore.

 

Dans le monde des organisations comme dans le monde du sport, les champions peuvent s’inspirer les uns des autres…

[1] Organisation : Administration, Association, Communauté, Entreprise, …

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