Cédant à l’usage annuel, nous nous sommes réciproquement souhaité le meilleur pour 2025 avec nos êtres chers, nos amis, nos collègues, nos clients et nos fournisseurs (pardon pour les oubliés). Et puis très vite, l’actualité reprend le dessus :
- Des incendies, des ouragans, des sécheresses, des pluies diluviennes, des fontes de glaces, de plus en plus fréquents et violents. En même temps, nous conservons globalement nos modes de vie.
- Des conflits armés qui s’enlisent. En même temps on n’a jamais autant fait mémoire des guerres pour les éviter
- « Trump au pouvoir avec sa cour, ça fait peur ». En même temps, il a été élu par environ 51% d’américains.
- Bayrou premier ministre controversé par le peuple et ses élus. En même temps, c’est bien au président de la République de le nommer.
- Un collégien de 14 ans poignardé, puis décédé pour n’avoir pas voulu donner son téléphone portable à ses agresseurs. En même temps, …
(Pour ne prendre que quelques exemples).
Sébastien Bohler, docteur en neuroscience, porte un regard sur l’humanité comme un psy sur son patient et relève les quatre attributs d’un psychopathe :
- Manipulation de son environnement
- Syndrome de supériorité
- Manque d’empathie pour l’autre
- Absence de prise en compte des conséquences de ses comportements
Il fait ainsi émerger que si, majoritairement, les humains ne sont pas psychopathes, l’humanité en produit les comportements clés. Ce qui pousse à s’interroger, à réfléchir.
Tout ceci a de quoi alarmer, terroriser, décourager, …. Et sans sombrer dans l’optimisme béat, on peut chercher (en vain ?) s’il y a vraiment eu une période sinon idéale, du moins « satisfaisante » dans l’histoire de l’humanité.
Et pour ne pas en rester à l’interrogation ou la réflexion, qui ne suffiront pas, gardons en tête cette phrase de ce cher Albert Einstein : « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire ». Agissons, chacun selon ses possibilités, en les dépassant inlassablement et sans attendre les autres.