Que vous soyez juillettiste ou aoûtien, les vacances de cet été ont déjà ou vont peu à peu gagner l’armoire aux souvenirs. Et le temps pourrait bien décider ce qu’il en restera au fil des jours et des années.
Juste avant de refermer la porte de cette armoire aux souvenirs, il peut s’avérer riche d’y jeter un dernier regard, non pas nostalgique, mais apprenant.
Que retenez-vous de ce temps particulier de vacances où certains passent véritablement à autre chose et d’autres ne coupent pas vraiment avec le quotidien ?
Une grille, parmi d’autres, peut faciliter cette relecture pour en tirer des bénéfices à intégrer dans le quotidien ou des perspectives lus lointaines. Elle tient en 3 mots qui sont chers à Vincent Lenhardt : Contenu – Processus – Sens.
Qu’avez-vous découvert, exploré, approfondi en termes de contenus au cours de cet été ?
Sur quels sujets portaient vos discussions avec la famille, les amis, le voisin occasionnel ? De quoi traitait le livre que vous avez lu ? Quels paysages avez-vous admirés ? Sur quel thème exposait-on dans les musées où vous êtes allé ? Quels mets avez-vous appréciés ? Quels parfums vous ont envoûtés ?
En somme, qu’avez-vous appris, retenu de toutes ces informations qui ont pénétré vos yeux, vos oreilles, et vos autres récepteurs sensoriels ?
Moins immédiate peut-être, est la réflexion sur les processus qui ont été à l’œuvre.
Indépendamment des sujets abordés, quels modes de pensée, de réflexion, de perception vos interlocuteurs ont-ils employés ? Sont-ils proches ou éloignés des vôtres ? Quelle pédagogie a été élaborée par telle exposition pour vous faire entrer dans son thème (peu importe le thème qui est un contenu) ? Quel procédé a utilisé l’auteur de votre livre pour vous emmener dans son trip ? Comment les sites remarqués, naturels ou construits, ont-ils été créés ?
Et vous, de quelle manière de faire vous êtes-vous enrichi ?
Et que dire de ce qui concerne le sens ? Au-delà des contenus et des processus, au-delà des informations échangées et des moyens utilisés pour ces transactions, qu’est-ce qui motivait vos interlocuteurs ? Qu’y avait-il de profond qui traversait telle œuvre exposée, tel ouvrage dévoré, tel paysage contemplé ? Et pour vous, qu’est-ce que cela a changé, modifié ou renforcé d’essentiel au fond de vous ?
Voilà bien de la matière à ne pas laisser dormir dans l’armoire aux souvenirs, mais à emporter dans son quotidien pour l’enrichir et le partager. Non ?